Des légumes bio et locaux produits par esatco, prêts à alimenter les cantines scolaires
Les Maraîchers d’Armor et esatco Plouisy renforcent leur partenariat afin de développer la consommation de légumes bio et locaux dans la restauration collective, notamment dans les cantines scolaires.
« Aujourd’hui, on n’est plus capable de trouver quelqu’un pour éplucher une pomme de terre… En plus, les légumes bio ont bien du mal à se retrouver dans les assiettes des cantines scolaires. » Le constat de Gilbert Brouder est clair et sans équivoque. Pour pallier ce manque, le président des Maraîchers d’Armor semble avoir trouvé la solution en se tournant vers l’ESAT de Plouisy et son atelier légumerie avec lequel la coopérative paimpolaise collabore déjà.
Favoriser le cercle vertueux de l’alimentation locale
Unique en son genre dans le département, l’établissement de la marque esatco géré par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor produit 600 tonnes de légumes à l’année. Des légumes de 4e gamme, épluchés, découpés, conditionnés, mis sous vide puis acheminés vers des hôpitaux, des maisons de retraite, foyers, écoles, restaurants et traiteurs.
Le nouveau partenariat mis en place en 2022 avec les Maraîchers d’Armor via la filiale Cotacoop, permet à l’ESAT de Plouisy d’acheter des légumes bruts, locaux et frais, bio ou conventionnels afin de les conditionner et de les vendre à des clients dont la majorité alimente la restauration collective. Une collaboration bienvenue à l’heure où les cantines scolaires doivent composer au moins 20% de leurs repas avec des produits issus de l’agriculture biologique. Ce pourcentage imposé par la loi EGalim est loin d’être atteint aujourd’hui. « Raison de plus pour faire manger des produits du territoire en faisant travailler une structure de l’économie sociale et solidaire embauchant des personnes en situation de handicap, insistent les responsables de la filiale Cotacoop. Renouer avec les achats locaux, c’est ensemble que nous ferons bouger les choses ! Des légumes du coin, transformer dans le coin pour finir dans les assiettes du coin, n’est-ce pas vertueux ? »