A Quévert, une journée pour s’informer sur le dépistage du cancer du sein
L’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor s’engage dans la lutte pour le dépistage précoce. A l’ESAT de Quévert, près de Dinan, une quarantaine de femmes ont participé à une journée de prévention sur le cancer du sein. D’autres actions sont envisagées dans les établissements et services de l’association.
A partir de quel âge peut-on être dépistée ? Qui est concernée ? Peut-on effectuer une mammographie avant 50 ans ? Comment est-on suivie et par qui ? Quels sont les avantages d’un dépistage organisé ? A l’ESAT de Quévert, Anaïs Pedrau, chargée de prévention au comité départemental de la Ligue contre le cancer, est venue répondre aux nombreuses questions que se posent les femmes sur leur santé, les facteurs de risque, les symptômes et le dépistage du cancer du sein. « Nous étions réunies en petits groupes de 9 à 10 personnes », précise l’animatrice de la journée au cours de laquelle d’autres types de cancer (utérus, colorectal) et thématiques (hygiène, intimité,…) ont été abordés. « Au fil des échanges, les participantes se sont libérées en toute confiance et ont pris la parole. A l’aide d’un support visuel, on leur a montré l’auto-surveillance et elles ont ensuite reproduit les gestes. »
L’objectif de ces actions de prévention est de continuer à informer et fidéliser les femmes, en insistant sur l’intérêt de la régularité d’un dépistage tous les deux ans et de convaincre les femmes non participantes.
Dans les Côtes d’Armor, on constate un recul de la participation de 9,7 % entre 2019 et 2020 (9,5% en Bretagne) essentiellement dû à la crise sanitaire. Comme dans bien d’autres domaines, cette crise a affecté l’activité des comités départementaux et celle des cabinets de radiologie qui ont totalement cessé de recevoir les femmes pour des mammographies de dépistage pendant presque deux mois, de mi-mars à mi-mai 2020.
Au total, 27 332 femmes ont été dépistées dans le département en 2020 contre 30 263 en 2019.